L’Égypte, pilier de stabilité et acteur incontournable de la paix régionale.
Par Khaled Hamadé Président de l’institut International d’études géopolitiques
Une force tranquille au cœur des turbulences régionales
Dans un Moyen-Orient en proie à des mutations violentes et à des rivalités de plus en plus aiguës, l’Égypte demeure l’un des rares États à avoir su préserver une ligne de conduite fondée sur la raison, la modération et la recherche du consensus. Depuis des décennies, Le Caire s’impose comme une force tranquille : une puissance d’équilibre, héritière d’une longue tradition diplomatique façonnée par l’histoire pharaonique, la sagesse de la civilisation arabo-musulmane et l’esprit de responsabilité nationale.
Une diplomatie de modération et de responsabilité
Dans une période où les équilibres régionaux sont mis à rude épreuve et où les voix de la confrontation tentent d’étouffer celles du dialogue, l’Égypte réaffirme son rôle central en faveur de la paix, de la stabilité et de la souveraineté des nations. Sous la conduite du président Abdel Fattah al-Sissi, l’Égypte a su maintenir une position de principe claire et constante : celle du respect du droit international, du rejet de la violence sous toutes ses formes et de la défense de la dignité humaine. Cette posture, profondément enracinée dans l’histoire et les valeurs du peuple égyptien, traduit la conviction que la paix n’est pas une option, mais une responsabilité partagée.
Le Caire, centre névralgique de la diplomatie régionale
Malgré les défis considérables et les drames humains qui se déroulent à ses frontières, l’Égypte a choisi la voie de la raison et de la retenue. Elle poursuit sans relâche ses efforts diplomatiques, mobilisant ses canaux de médiation pour favoriser un cessez-le-feu global et durable, et créer les conditions d’un dialogue inclusif entre toutes les parties concernées. Au cours de ces derniers mois, Le Caire est redevenu un centre névralgique de la diplomatie régionale, accueillant chefs d’État, responsables politiques et représentants internationaux déterminés à trouver une issue à une crise d’une ampleur inédite. Par son action constante, l’Égypte a démontré que la recherche de la paix est un engagement de longue haleine, fondé sur la confiance, le respect mutuel et la vision d’un avenir commun. Aujourd’hui, alors que les tensions persistent et que les extrémismes cherchent à saboter tout progrès, l’Égypte demeure fidèle à sa vocation historique : œuvrer à la réconciliation, défendre la légitimité du dialogue et préserver la stabilité régionale. Son engagement en faveur de la paix ne relève pas d’un calcul, mais d’un devoir envers les peuples et les générations à venir. L’histoire retiendra que, dans cette phase critique, l’Égypte a tenu son rôle avec courage, sagesse et constance. Elle a su faire entendre la voix de la modération dans un monde en quête d’équilibre, qui par définition reste très fragile.
Une vision stratégique intégrant développement et sécurité
Loin de se limiter à une posture diplomatique, la quête de la paix s’inscrit en Égypte dans une vision stratégique globale. Le Caire comprend que la sécurité politique ne saurait être dissociée du développement économique, de la justice sociale et de la coopération régionale. C’est pourquoi l’Égypte investit dans des projets transfrontaliers – qu’il s’agisse d’énergie, d’eau, de commerce ou d’infrastructures – afin de consolider un espace de prospérité partagée. Dans cette logique, la paix devient un projet de civilisation. Elle se nourrit de l’éducation, du dialogue interreligieux, de la lutte contre l’extrémisme et de la promotion d’une culture de coexistence.
Présentation de l’auteur
L’article de Khaled Hamadé, Président de l’institut International d’études géopolitiques, est une analyse géopolitique qui souligne le rôle crucial et modérateur de l’Égypte dans un Moyen-Orient marqué par de fortes tensions. L’auteur met en lumière la diplomatie égyptienne, sous la direction du président Abdel Fattah al-Sissi, comme une force constante et engagée en faveur du dialogue, du respect du droit international et de la stabilité. L’article présente Le Caire comme un centre névralgique des négociations, œuvrant sans relâche pour la désescalade et la recherche de solutions pacifiques durables. Cet engagement pour la paix est porté par une voix particulièrement légitime, celle de Khaled Hamadé. En tant que président de l’Institut International d’Études Géopolitiques, son expertise est reconnue. Mais plus encore, son plaidoyer pour la paix est profondément ancré dans son expérience personnelle. Ayant lui-même subi, avec le peuple libanais, les atrocités et les souffrances de la guerre du Liban, il a consacré sa vie à œuvrer sur le chemin de la réconciliation et du dialogue. Son parcours fait de lui un homme de paix convaincu, dont les écrits ne sont pas de simples analyses, mais des témoignages puissants sur la nécessité de préférer la diplomatie à la confrontation.